Jean
Villeri prend ses distances dans les œuvres difficiles
des années soixante,
prêt à toutes les audaces annonçées
dans ses ciments de 1939.
La matière devient reine dans des œuvres de
pure énergie poétique, les tonalités
d’ensemble plus sombres. Il donne toute sa démesure,
son langage éclate… Naissent croûtes
de matières, coltinages de couleurs, reliefs métalliques
titrés « sculpto-peintures » par Pierre
Guéguen à la Galerie Blumenthal.
Les « Contestations » devancent les barricades
de Mai 68, les bois d’épaves inondent l’œuvre. |